| Titre : |
Comme si se préparait une seconde Shoah |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Guy Millière, Auteur |
| Editeur : |
les éditions de Passy |
| Année de publication : |
2011 |
| Importance : |
112 p. |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35146-034-4 |
| Mots-clés : |
propagande antisémite Europe |
| Index. décimale : |
305.8 Sociologie des groupes raciaux, ethniques, nationaux |
| Résumé : |
Comme si se préparait une seconde Shoah
J'ai écrit ce petit livre d'un trait, en quelques jours, comme un cri de colère.
Je vois monter en ce pays et sur ce continent des ombres maléfiques, et j'entends de tous côtés s'installer un silence lourd.
Il est des sujets dont il ne faut pas traiter et des réalités qu'il ne faut pas décrire. Il est des mots qu'il ne faut, semble-t-il, plus prononcer.
Je ne veux pas respecter les consignes.
Je veux parler de l'Europe telle qu'elle devient, de ce qui monte en elle et, aussi, de ce qui s'efface et ne devrait pas s'effacer.
Je veux parler de détresses, de souvenirs qu'on voudrait abolir, de rouages qui viennent peser et insister.
Certaines haines sont reconnaissables, même sous le fard.
Je les reconnais et je ne suis pas le seul.
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Comme si se préparait une seconde Shoah [texte imprimé] / Guy Millière, Auteur . - les éditions de Passy, 2011 . - 112 p. ISBN : 978-2-35146-034-4
| Mots-clés : |
propagande antisémite Europe |
| Index. décimale : |
305.8 Sociologie des groupes raciaux, ethniques, nationaux |
| Résumé : |
Comme si se préparait une seconde Shoah
J'ai écrit ce petit livre d'un trait, en quelques jours, comme un cri de colère.
Je vois monter en ce pays et sur ce continent des ombres maléfiques, et j'entends de tous côtés s'installer un silence lourd.
Il est des sujets dont il ne faut pas traiter et des réalités qu'il ne faut pas décrire. Il est des mots qu'il ne faut, semble-t-il, plus prononcer.
Je ne veux pas respecter les consignes.
Je veux parler de l'Europe telle qu'elle devient, de ce qui monte en elle et, aussi, de ce qui s'efface et ne devrait pas s'effacer.
Je veux parler de détresses, de souvenirs qu'on voudrait abolir, de rouages qui viennent peser et insister.
Certaines haines sont reconnaissables, même sous le fard.
Je les reconnais et je ne suis pas le seul.
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