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Auteur Annie Cohen-Solal (1948-....) |
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"Un jour, ils auront des peintres" / Annie Cohen-Solal
Titre : "Un jour, ils auront des peintres" : l'avènement des peintres américains, Paris 1867, New York 1948 Type de document : texte imprimé Auteurs : Annie Cohen-Solal (1948-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 2000 Autre Editeur : 18-Saint-Amand : Bussière Camedan impr. Importance : 462 p. Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-075617-9 Prix : 195 F Note générale : Bibliogr. p. 419-438. Index Langues : Français (fre) Mots-clés : peintres américains États-Unis peintures Index. décimale : 759.972 Histoire de la peinture dans le centre de l'Amérique Résumé : « Vous comprendrez, quand vous verrez l'Amérique, qu'un jour ils auront des peintres, parce que ce n'est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu'il n'y ait pas de peintres un jour. » La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des États-Unis, Matisse se dit envoûté. Il annonce l'avènement d'une nouvelle ère, celle des peintres américains.
Tout commence à Paris, le fer juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal. »
Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ? Et si le géant fourvoyé parvenait, un jour, à s'approprier la salle de bal ?
L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain."Un jour, ils auront des peintres" : l'avènement des peintres américains, Paris 1867, New York 1948 [texte imprimé] / Annie Cohen-Solal (1948-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : 18-Saint-Amand : Bussière Camedan impr., 2000 . - 462 p. : couv. ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-07-075617-9 : 195 F
Bibliogr. p. 419-438. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : peintres américains États-Unis peintures Index. décimale : 759.972 Histoire de la peinture dans le centre de l'Amérique Résumé : « Vous comprendrez, quand vous verrez l'Amérique, qu'un jour ils auront des peintres, parce que ce n'est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu'il n'y ait pas de peintres un jour. » La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des États-Unis, Matisse se dit envoûté. Il annonce l'avènement d'une nouvelle ère, celle des peintres américains.
Tout commence à Paris, le fer juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal. »
Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ? Et si le géant fourvoyé parvenait, un jour, à s'approprier la salle de bal ?
L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.Réservation
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