Titre : |
Revue d'histoire de la Shoah 179 |
Titre original : |
1941 l'année décisive |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Georges Bensoussan, Auteur |
Editeur : |
Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine |
Année de publication : |
2003 |
Collection : |
Revue d'histoire de la Shoah num. 179.2003 |
Importance : |
365 p. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85056-686-8 |
Prix : |
14 EUR |
Note générale : |
Numéro de "Revue d'histoire de la Shoah, le monde juif", ISSN 1281-1505, n° 179 , septembre-décembre 2003 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Guerre mondiale (1939-1945) juifs camps de concentration chambres à gaz |
Index. décimale : |
940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) |
Résumé : |
1941 est l'année de la décision de la «Solution finale» comme celle de l'élaboration d'un génocide perpétré contre un peuple coupable d'être né. Avec d'autres villes d'Europe orientale envahies par la ruée allemande, Lemberg (ex-Lvov, aujourd'hui Lviv en Ukraine) offre en 1941 l'exemple emblématique de l'antichambre du meurtre de masse : le nationalisme antisémite et exterminateur d'une large partie du peuple ukrainien s'y déchaîne dans un pogrom populacier couvert par l'État. Mais la logique du pogrom est caduque. Durant l'été 1941, Himmler en tête, l'état-major de la destruction réfléchit à un mode de tuerie plus efficace et discret : le camion à gaz. L'euphémisation du crime bat son plein: les victimes sont «traitées», les camions deviennent des «véhicules d'épouillage» L'année 1941 met aussi en lumière la notion de « non-assistance à peuple en danger». Informé des tueries en cours dès 1941, le gouvernement britannique ferme pourtant aux Juifs les frontières du Royaume-Uni et celles de la Palestine mandataire. Cet assentiment par défaut à la catastrophe qui frappe les Juifs d'Europe semble aussi, souvent, la politique suivie par de nombreuses instances de pouvoir en Europe occupée. Ainsi en va-t-il de la ville de Liège, véritable cas d'école, où une municipalité hostile en temps de paix à toute discrimination s'accommode au pire jour après jour, y consent, et parfois même le devance. Si le « programme T4 » est le laboratoire de la «Solution finale», l'année 1941 où il s'achève « officiellement» est le moment décisif dans l'élaboration et la mise en œuvre du crime de masse. |
Revue d'histoire de la Shoah 179 = 1941 l'année décisive [texte imprimé] / Georges Bensoussan, Auteur . - Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine, 2003 . - 365 p. ; 24 cm. - ( Revue d'histoire de la Shoah; 179.2003) . ISBN : 978-2-85056-686-8 : 14 EUR Numéro de "Revue d'histoire de la Shoah, le monde juif", ISSN 1281-1505, n° 179 , septembre-décembre 2003 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Guerre mondiale (1939-1945) juifs camps de concentration chambres à gaz |
Index. décimale : |
940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) |
Résumé : |
1941 est l'année de la décision de la «Solution finale» comme celle de l'élaboration d'un génocide perpétré contre un peuple coupable d'être né. Avec d'autres villes d'Europe orientale envahies par la ruée allemande, Lemberg (ex-Lvov, aujourd'hui Lviv en Ukraine) offre en 1941 l'exemple emblématique de l'antichambre du meurtre de masse : le nationalisme antisémite et exterminateur d'une large partie du peuple ukrainien s'y déchaîne dans un pogrom populacier couvert par l'État. Mais la logique du pogrom est caduque. Durant l'été 1941, Himmler en tête, l'état-major de la destruction réfléchit à un mode de tuerie plus efficace et discret : le camion à gaz. L'euphémisation du crime bat son plein: les victimes sont «traitées», les camions deviennent des «véhicules d'épouillage» L'année 1941 met aussi en lumière la notion de « non-assistance à peuple en danger». Informé des tueries en cours dès 1941, le gouvernement britannique ferme pourtant aux Juifs les frontières du Royaume-Uni et celles de la Palestine mandataire. Cet assentiment par défaut à la catastrophe qui frappe les Juifs d'Europe semble aussi, souvent, la politique suivie par de nombreuses instances de pouvoir en Europe occupée. Ainsi en va-t-il de la ville de Liège, véritable cas d'école, où une municipalité hostile en temps de paix à toute discrimination s'accommode au pire jour après jour, y consent, et parfois même le devance. Si le « programme T4 » est le laboratoire de la «Solution finale», l'année 1941 où il s'achève « officiellement» est le moment décisif dans l'élaboration et la mise en œuvre du crime de masse. |
|  |