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Les gommes / Alain Robbe-Grillet
Titre : Les gommes Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Robbe-Grillet (1922-2008), Auteur Editeur : Paris : Les Editions de Minuit Année de publication : DL 2013 Importance : 1 vol. (264 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0256-4 Note générale : l s'agit d"un événement précis, concret, essentiel : la mort d’un homme. C’est un événement à caractère policier – c’est-à-dire qu’il y a un assassin, un détective, une victime. En un sens, leurs rôles sont même respectés : l’assassin tire sur la victime, le détective résout la question, le victime meurt. Mais les relations qui les lient ne sont pas aussi simples qu’une fois le dernier chapitre terminé. Car le livre est justement le récit des vingt-quatre heures qui s’écoulent entre ce coup de pistolet et cette mort, le temps que la balle a mis pour parcourir trois ou quatre mètres – vingt-quatre heures « en trop ».
Langues : Français (fre) Note de contenu : « Rétrospectivement, le premier roman édité de Robbe-Grillet, Les Gommes (c'est en réalité le second), se révèle étonnamment prophétique de ses œuvres à venir : loin d'apparaître comme un ouvrage expérimental, ou un exercice de style dans un genre mixte - roman policier avec descriptions « objectales » –, il se présente comme l'archétype même du roman robbe-grilletien. Dans Les Gommes, ainsi que dans toutes les œuvres de Robbe-Grillet, le protagoniste décrit une trajectoire circulaire le ramenant en apparence à son point de départ – un peu comme s'il décrivait un cercle de Jean-Baptiste Vico. Pourtant, malgré la ressemblance des situations initiale et finale, le destin se trouve inéluctablement modifié. Le fabuleux serpent gnostique Ouroboros se mord la queue : telles les écailles bariolées de son corps sinueux, les objets et les scènes des Gommes composent une série secrète d'éléments dont chacun, en dépit de l'imbrication générale, calculée, semble persister obstinément dans une existence aberrante, injustifiable. Bien que des comptes rendus élogieux aient salué les Gommes dès sa parution (Jean Blanzat déclara qu'il était « un livre d'une surprenante autorité », et Jean Cayrol « un roman altier [..], un grand livre »), le roman passa plus ou moins inaperçu du grand public. C'est Roland Barthes, le premier exégète important de Robbe-Grillet qui lança, dans « Littérature objective » et « Littérature littérale », deux articles importants publiés par Critique, certaines idées maîtresses de la critique robbe-grilletienne qui ont guidé depuis lors nombre de ceux qui s'y consacrent. » Les gommes [texte imprimé] / Alain Robbe-Grillet (1922-2008), Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, DL 2013 . - 1 vol. (264 p.) ; 19 cm.
ISBN : 978-2-7073-0256-4
l s'agit d"un événement précis, concret, essentiel : la mort d’un homme. C’est un événement à caractère policier – c’est-à-dire qu’il y a un assassin, un détective, une victime. En un sens, leurs rôles sont même respectés : l’assassin tire sur la victime, le détective résout la question, le victime meurt. Mais les relations qui les lient ne sont pas aussi simples qu’une fois le dernier chapitre terminé. Car le livre est justement le récit des vingt-quatre heures qui s’écoulent entre ce coup de pistolet et cette mort, le temps que la balle a mis pour parcourir trois ou quatre mètres – vingt-quatre heures « en trop ».
Langues : Français (fre)
Note de contenu : « Rétrospectivement, le premier roman édité de Robbe-Grillet, Les Gommes (c'est en réalité le second), se révèle étonnamment prophétique de ses œuvres à venir : loin d'apparaître comme un ouvrage expérimental, ou un exercice de style dans un genre mixte - roman policier avec descriptions « objectales » –, il se présente comme l'archétype même du roman robbe-grilletien. Dans Les Gommes, ainsi que dans toutes les œuvres de Robbe-Grillet, le protagoniste décrit une trajectoire circulaire le ramenant en apparence à son point de départ – un peu comme s'il décrivait un cercle de Jean-Baptiste Vico. Pourtant, malgré la ressemblance des situations initiale et finale, le destin se trouve inéluctablement modifié. Le fabuleux serpent gnostique Ouroboros se mord la queue : telles les écailles bariolées de son corps sinueux, les objets et les scènes des Gommes composent une série secrète d'éléments dont chacun, en dépit de l'imbrication générale, calculée, semble persister obstinément dans une existence aberrante, injustifiable. Bien que des comptes rendus élogieux aient salué les Gommes dès sa parution (Jean Blanzat déclara qu'il était « un livre d'une surprenante autorité », et Jean Cayrol « un roman altier [..], un grand livre »), le roman passa plus ou moins inaperçu du grand public. C'est Roland Barthes, le premier exégète important de Robbe-Grillet qui lança, dans « Littérature objective » et « Littérature littérale », deux articles importants publiés par Critique, certaines idées maîtresses de la critique robbe-grilletienne qui ont guidé depuis lors nombre de ceux qui s'y consacrent. » Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113386 843 ROB Livre LITTERATURE - BIOGRAPHIES Littérature Française Disponible Marges de la philosophie / Jacques Derrida
Titre : Marges de la philosophie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Les Editions de Minuit Année de publication : C 1972 Collection : Critique Importance : 1 volume (396 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0053-9 Prix : 25,61 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Catégories (philosophie)
Discours (linguistique)
Espace et temps
Language and languages -- Philosophy
Philosophie du langage
Philosophy
Sémiotique
Valéry -- Critique et interprétationIndex. décimale : 194 Philosophies de France Résumé : « Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre... » (J. D.) Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La Voix et le phénomène, L'Écriture et la différence, De la grammatologie, La Dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative. Marges de la philosophie [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, C 1972 . - 1 volume (396 p.) ; 22 cm. - (Critique) .
ISBN : 978-2-7073-0053-9 : 25,61 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Catégories (philosophie)
Discours (linguistique)
Espace et temps
Language and languages -- Philosophy
Philosophie du langage
Philosophy
Sémiotique
Valéry -- Critique et interprétationIndex. décimale : 194 Philosophies de France Résumé : « Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre... » (J. D.) Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La Voix et le phénomène, L'Écriture et la différence, De la grammatologie, La Dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023112163 194 DER Livre SCIENCES HUMAINES Philosophie Disponible