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Le calendrier de la persécution des juifs en France (1940-1944) / Serge Klarsfeld
Titre : Le calendrier de la persécution des juifs en France (1940-1944) Type de document : texte imprimé Auteurs : Serge Klarsfeld, Auteur ; Georgette Klarsfeld, Auteur Editeur : les fils et filles des déportés juifs de France Année de publication : 1993 Importance : 1263 p. Format : 17 cm Prix : 300 FRF Langues : Français (fre) Mots-clés : juifs persécutions France chronologie juifs (statut juridique) Guerre mondiale (1939-1945) Shoah déportation de France Index. décimale : 940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) Résumé : Table des matières :
Juillet - décembre 1940
Janvier - avril 1941
Mai - décembre 1941
Janvier - juin 1942
Juillet 1942 :
- 1e au 21 juillet 1942
- La couverture photographique de la rafle du Vel' d'Hiv'
- Organisation de la rafle du Vélodrome d'Hiver, documents officiels de l'État français
- Lettres à M. le Préfet de Police
- 21 au 31 juillet 1942
Août 1942
- Organisation des rafles et transferts de zone libre ; documents officiels de l'État français
Septembre - décembre 1942
Janvier - mai 1943
Juin - août 1943
Septembre - décembre 1943
Janvier - août 1944
- Conclusion
- Cartes, schémas, tableaux statistiques...Le calendrier de la persécution des juifs en France (1940-1944) [texte imprimé] / Serge Klarsfeld, Auteur ; Georgette Klarsfeld, Auteur . - les fils et filles des déportés juifs de France, 1993 . - 1263 p. ; 17 cm.
300 FRF
Langues : Français (fre)
Mots-clés : juifs persécutions France chronologie juifs (statut juridique) Guerre mondiale (1939-1945) Shoah déportation de France Index. décimale : 940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) Résumé : Table des matières :
Juillet - décembre 1940
Janvier - avril 1941
Mai - décembre 1941
Janvier - juin 1942
Juillet 1942 :
- 1e au 21 juillet 1942
- La couverture photographique de la rafle du Vel' d'Hiv'
- Organisation de la rafle du Vélodrome d'Hiver, documents officiels de l'État français
- Lettres à M. le Préfet de Police
- 21 au 31 juillet 1942
Août 1942
- Organisation des rafles et transferts de zone libre ; documents officiels de l'État français
Septembre - décembre 1942
Janvier - mai 1943
Juin - août 1943
Septembre - décembre 1943
Janvier - août 1944
- Conclusion
- Cartes, schémas, tableaux statistiques...Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023111645 940.531 8 KLA Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible Georgy : un des 44 enfants de la Maison d’Izieu / Serge Klarsfeld
Titre : Georgy : un des 44 enfants de la Maison d’Izieu Type de document : texte imprimé Auteurs : Serge Klarsfeld, Auteur Editeur : les fils et filles des déportés juifs de France Année de publication : 1997 Mots-clés : Maison d'Izieu enfant lettre documents photos Index. décimale : 940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) Résumé : 1997 Publié par l'association "les Fils et Filles des Déportés Juifs de France" - 1997 - In-8, format à l'italienne, cartonnage illustré en couleurs de l'éditeur - 48 p. - Très riche iconographie in et hors texte en couleurs et en N&B‎ Georgy : un des 44 enfants de la Maison d’Izieu [texte imprimé] / Serge Klarsfeld, Auteur . - les fils et filles des déportés juifs de France, 1997.
Mots-clés : Maison d'Izieu enfant lettre documents photos Index. décimale : 940.531 8 Histoire de l'Holocauste durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (shoah ) Résumé : 1997 Publié par l'association "les Fils et Filles des Déportés Juifs de France" - 1997 - In-8, format à l'italienne, cartonnage illustré en couleurs de l'éditeur - 48 p. - Très riche iconographie in et hors texte en couleurs et en N&B‎ Exemplaires(0)
Disponibilité aucun exemplaire Les matricules tatoués des camps d’Auschwitz-Birkenau / Gilles Cohen
Titre : Les matricules tatoués des camps d’Auschwitz-Birkenau Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Cohen, Auteur Editeur : les fils et filles des déportés juifs de France Année de publication : 1992 Importance : non paginé Présentation : ill. en noir et blanc Langues : Français (fre) Mots-clés : Auschwitz (Camps de concentration) Birkenau (Camps de concentration) matricules tatouées (Shoah) Shoah Guerre mondiale (1939-1945) juifs Index. décimale : 940.531 7 Camps de concentration et autres camps durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (camps d'internement) Résumé : NOTE DE L'EDITEUR
Quand Gilles Cohen est venu me demander de publier son ouvrage sur les matricules à Auschwitz, il connaissait mon intérêt pour le problème, puisque, dans "Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France", j'avais établi, convoi par convoi, la liste des matricules attribués aux déportés de France. Mais, plus profond encore en moi, restait vivace le souvenir de la quête que j'avais menée, vingt-cinq ans auparavant, pour retrouver quel avait été le matricule de mon père.
C'était en février 1965. J'étais entré pour la première fois de ma vie dans le monument du Mémorial du Martyr Juif Inconnu, à Paris, rue Geoffroy l'Asnier; un édifice dont j'avais vu poser la première pierre en 1953 et à l'inauguration duquel j'avais assisté en 1956. Le précieux Centre de Documentation Juive Contemporaine est installé au sein de ce Mémorial. Je voulais reconstituer la dernière étape du martyre subi par mon père, arrêté à Nice, le 30 septembre 1943.
Je savais par des témoignages, qu'arrivé à Auschwitz, il avait assommé un kapo qui l'avait frappé et qu'il avait été en représailles envoyé à la mine de Furstengrübbe, où, en moyenne, les hommes devenaient inaptes au travail après six semaines et étaient alors renvoyés aux SS, qui les éliminaient. Je savais aussi par un autre témoin qu'il avait duré à Furstengrübbe jusqu'en été 1944, soit pendant neuf mois, et que, la dernière fois qu'il avait été vu vivant, c'était dans un état de faiblesse extrême en août 1944 à l'infirmerie de Monowitz. Ce numéro matricule devait faire partie de lui intimement, sur sa peau et dans son âme. Combien de fois avait-il dû le répéter à l'appel ou devant un SS ! Combien devait-il haïr ce nombre et avoir pourtant avec lui une relation unique puisque ce nombre n'appartenait qu'à lui, et que lui aussi appartenait à ce nombre. Je ressentais l'ignorance de ce matricule comme une négligence coupable de ma part.
Parti seul pour Auschwitz, j'ai constaté aux archives du Musée d'Etat que les historiens polonais avaient enregistré par erreur l'arrivée de deux convois de Drancy le 30 et le 31 octobre 1943. Selon leurs recherches, 103 femmes et 12 hommes avaient été sélectionnés pour le travail le 30 octobre et le lendemain 272 hommes avaient été sélectionnés à leur tour, arrivés par un autre convoi de Drancy. Je fus en mesure de démontrer que la sélection avait été opérée en deux temps pour ce même convoi du 28 octobre. Ainsi fut réparée une erreur qui était grave puisqu'elle ajoutait un convoi de plus à une liste déjà trop longue.
Quant au matricule de mon père, je me suis acharné à le retrouver et j'y suis finalement parvenu : il s'agissait du numéro 159683. Désormais, il fait partie de ma mémoire, comme si mon père, à travers le temps, me transmettait un message. Cette expérience ainsi que le choc d'une confrontation solitaire par moins 20 C avec le destin juif sur la rampe de Birkenau ont certainement provoqué en moi le déclic qui, bientôt, m'a projeté dans l'action militante et dans la publication d'ouvrages précis sur la Shoah.
Sur Auschwitz, plus particulièrement, après le "Mémorial" de France et celui de Belgique, j'ai retrouvé et publié '"L'Album d'Auschwitz", puis "David Olère, un peintre au Sonderkommando", David Olère, qui ne se représentait jamais dans ses dessins ou dans ses toiles sans son matricule 106144 à son avant-bras gauche. J'ai participé aussi à l'ouvre de Jean-Claude Pressac que j'ai éditée : "The Gaz Chambers at Auschwitz, Technique and Operation". C'est pourquoi je n'ai pas hésité à prendre la responsabilité de publier l'ouvrage de Gilles Cohen.
Ce jeune homme fait partie, en effet, de la troisième génération, celle qui assure le relais de la mémoire vers l'avenir. De sa propre initiative, il a délimité un sujet important et l'a traité avec sérieux, talent et créativité. Dès le début, je l'ai encouragé dans cette voie, et le résultat est une contribution très positive dans un domaine peu traité jusqu'ici (sauf par le regretté Tadeusz Iwaszko, chef des Archives à Auschwitz),
Les Nazis ont voulu déshumaniser les déportés qu'ils épargnaient un temps pour exploiter leur force de travail. Remplacer leur nom par des matricules facilitait leur tâche et correspondait au mépris dont ils n'avaient cessé d'accabler les Juifs. Ne leur avaient-il pas déjà imposé avant la guerre, dans l'Allemagne hitlérienne, de n'utiliser que les prénoms Israël et Sarah ? Dans l'univers concentrationnaire exterminateur, les Nazis ont détruit immédiatement les papiers personnels des Juifs à leur arrivée au camp avant de gazer et de bruler presque aussitôt la grande majorité des arrivants. Ceux-là étaient transformés en cendre; quant aux sélectionnés, ils
étaient transformés en matricules. Ils perdaient leur identité remplacée par ce matricule imprimé non sur du papier mais dans la chair. N'être plus qu'un numéro avant de disparaitre en cendres éparpillées.
A la volonté des Nazis de destruction et d'anéantissement du peuple juif, nous, Juifs, opposons notre volonté de mémoire juive précise et intransigeante. L'ouvrage de Gilles Cohen s'inscrit dans cette tradition. Attaché, comme je le suis, à l'importance de l'image, du dessin et de la photographie dans l'histoire de la Shoah (L'Album d'Auschwitz, L'Album du Struthof, David Olère, 1941 - Préludes à la Solution finale), le travail de Gilles Cohen m'est apparu essentiel, car il s'ajoute à un remarquable travail d'enquêteur parmi les déportés et parmi les documents susceptibles de faire savoir comment furent établis les matricules et comment ils furent tatoués sur les victimes. Photographiés par Gilles Cohen, les bras tatoués des déportés survivants ont, plus encore peut-être que leurs visages vieillis, le pouvoir d'exprimer l'horreur des camps et l'implacable inhumanité à laquelle fut soumis le peuple juif en Europe, il y a un demi-siècle.Les matricules tatoués des camps d’Auschwitz-Birkenau [texte imprimé] / Gilles Cohen, Auteur . - les fils et filles des déportés juifs de France, 1992 . - non paginé : ill. en noir et blanc.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Auschwitz (Camps de concentration) Birkenau (Camps de concentration) matricules tatouées (Shoah) Shoah Guerre mondiale (1939-1945) juifs Index. décimale : 940.531 7 Camps de concentration et autres camps durant la Guerre mondiale de 1939-1945 (camps d'internement) Résumé : NOTE DE L'EDITEUR
Quand Gilles Cohen est venu me demander de publier son ouvrage sur les matricules à Auschwitz, il connaissait mon intérêt pour le problème, puisque, dans "Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France", j'avais établi, convoi par convoi, la liste des matricules attribués aux déportés de France. Mais, plus profond encore en moi, restait vivace le souvenir de la quête que j'avais menée, vingt-cinq ans auparavant, pour retrouver quel avait été le matricule de mon père.
C'était en février 1965. J'étais entré pour la première fois de ma vie dans le monument du Mémorial du Martyr Juif Inconnu, à Paris, rue Geoffroy l'Asnier; un édifice dont j'avais vu poser la première pierre en 1953 et à l'inauguration duquel j'avais assisté en 1956. Le précieux Centre de Documentation Juive Contemporaine est installé au sein de ce Mémorial. Je voulais reconstituer la dernière étape du martyre subi par mon père, arrêté à Nice, le 30 septembre 1943.
Je savais par des témoignages, qu'arrivé à Auschwitz, il avait assommé un kapo qui l'avait frappé et qu'il avait été en représailles envoyé à la mine de Furstengrübbe, où, en moyenne, les hommes devenaient inaptes au travail après six semaines et étaient alors renvoyés aux SS, qui les éliminaient. Je savais aussi par un autre témoin qu'il avait duré à Furstengrübbe jusqu'en été 1944, soit pendant neuf mois, et que, la dernière fois qu'il avait été vu vivant, c'était dans un état de faiblesse extrême en août 1944 à l'infirmerie de Monowitz. Ce numéro matricule devait faire partie de lui intimement, sur sa peau et dans son âme. Combien de fois avait-il dû le répéter à l'appel ou devant un SS ! Combien devait-il haïr ce nombre et avoir pourtant avec lui une relation unique puisque ce nombre n'appartenait qu'à lui, et que lui aussi appartenait à ce nombre. Je ressentais l'ignorance de ce matricule comme une négligence coupable de ma part.
Parti seul pour Auschwitz, j'ai constaté aux archives du Musée d'Etat que les historiens polonais avaient enregistré par erreur l'arrivée de deux convois de Drancy le 30 et le 31 octobre 1943. Selon leurs recherches, 103 femmes et 12 hommes avaient été sélectionnés pour le travail le 30 octobre et le lendemain 272 hommes avaient été sélectionnés à leur tour, arrivés par un autre convoi de Drancy. Je fus en mesure de démontrer que la sélection avait été opérée en deux temps pour ce même convoi du 28 octobre. Ainsi fut réparée une erreur qui était grave puisqu'elle ajoutait un convoi de plus à une liste déjà trop longue.
Quant au matricule de mon père, je me suis acharné à le retrouver et j'y suis finalement parvenu : il s'agissait du numéro 159683. Désormais, il fait partie de ma mémoire, comme si mon père, à travers le temps, me transmettait un message. Cette expérience ainsi que le choc d'une confrontation solitaire par moins 20 C avec le destin juif sur la rampe de Birkenau ont certainement provoqué en moi le déclic qui, bientôt, m'a projeté dans l'action militante et dans la publication d'ouvrages précis sur la Shoah.
Sur Auschwitz, plus particulièrement, après le "Mémorial" de France et celui de Belgique, j'ai retrouvé et publié '"L'Album d'Auschwitz", puis "David Olère, un peintre au Sonderkommando", David Olère, qui ne se représentait jamais dans ses dessins ou dans ses toiles sans son matricule 106144 à son avant-bras gauche. J'ai participé aussi à l'ouvre de Jean-Claude Pressac que j'ai éditée : "The Gaz Chambers at Auschwitz, Technique and Operation". C'est pourquoi je n'ai pas hésité à prendre la responsabilité de publier l'ouvrage de Gilles Cohen.
Ce jeune homme fait partie, en effet, de la troisième génération, celle qui assure le relais de la mémoire vers l'avenir. De sa propre initiative, il a délimité un sujet important et l'a traité avec sérieux, talent et créativité. Dès le début, je l'ai encouragé dans cette voie, et le résultat est une contribution très positive dans un domaine peu traité jusqu'ici (sauf par le regretté Tadeusz Iwaszko, chef des Archives à Auschwitz),
Les Nazis ont voulu déshumaniser les déportés qu'ils épargnaient un temps pour exploiter leur force de travail. Remplacer leur nom par des matricules facilitait leur tâche et correspondait au mépris dont ils n'avaient cessé d'accabler les Juifs. Ne leur avaient-il pas déjà imposé avant la guerre, dans l'Allemagne hitlérienne, de n'utiliser que les prénoms Israël et Sarah ? Dans l'univers concentrationnaire exterminateur, les Nazis ont détruit immédiatement les papiers personnels des Juifs à leur arrivée au camp avant de gazer et de bruler presque aussitôt la grande majorité des arrivants. Ceux-là étaient transformés en cendre; quant aux sélectionnés, ils
étaient transformés en matricules. Ils perdaient leur identité remplacée par ce matricule imprimé non sur du papier mais dans la chair. N'être plus qu'un numéro avant de disparaitre en cendres éparpillées.
A la volonté des Nazis de destruction et d'anéantissement du peuple juif, nous, Juifs, opposons notre volonté de mémoire juive précise et intransigeante. L'ouvrage de Gilles Cohen s'inscrit dans cette tradition. Attaché, comme je le suis, à l'importance de l'image, du dessin et de la photographie dans l'histoire de la Shoah (L'Album d'Auschwitz, L'Album du Struthof, David Olère, 1941 - Préludes à la Solution finale), le travail de Gilles Cohen m'est apparu essentiel, car il s'ajoute à un remarquable travail d'enquêteur parmi les déportés et parmi les documents susceptibles de faire savoir comment furent établis les matricules et comment ils furent tatoués sur les victimes. Photographiés par Gilles Cohen, les bras tatoués des déportés survivants ont, plus encore peut-être que leurs visages vieillis, le pouvoir d'exprimer l'horreur des camps et l'implacable inhumanité à laquelle fut soumis le peuple juif en Europe, il y a un demi-siècle.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023111619 940.531 7 COH Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible