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Revue d'histoire de la Shoah, 198. L'antisémitisme français sous l'Occupation / Georges Bensoussan
Titre de série : Revue d'histoire de la Shoah, 198 Titre : L'antisémitisme français sous l'Occupation Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication Editeur : Paris : Mémorial de la Shoah Année de publication : 2013 Importance : 1 vol. (449 p.) Présentation : couv. ill Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916966-07-6 Langues : Français (fre) Catégories : 4 Sciences sociales et humaines:4.30 Problèmes ethniques:Relations interethniques:Discrimination ethnique:Antisémitisme
Y I. Collections périodiques littéraires, revuesRésumé : L'antisémitisme français sous l'Occupation À partir de juillet 1940 se déchaîne un antisémitisme français en grande part endogène. Loin d'être une éruption subite, il a été préparé par des décennies de formatage des esprits, en particulier dans les années de l'immédiat avant-guerre quand se banalise un discours de haine alors qu'une nouvelle guerre européenne menace à l'horizon. De Bucard à Doriot en politique. Jusqu'à Louis-Ferdinand Céline en littérature, sans doute le meilleur représentant sur trois générations d'un itinéraire français travaillé par une modernité urbaine, brutale, anxiogène, la hantise du déclin et le massacre de la Grande Guerre. Ce volume entend montrer les réseaux et les hommes qui vont pousser l'ansémitisme français à se faire le fourrier des exterminateurs allemands. De Darquier à l'officier Paul Sézille, premier responsable de l'IEQJ, de Paul Riche à Rebatet. Il montre la capillarité culturelle de l'antisémitisme, ce code social, cette lutte de classes dévoyée, comme il interroge les thèmes majeurs de sa propagande. Marginale ou lame de fond : l'antisémitisme français sous l'Occupation montre la force des passions collectives quand la peur, nourd'un imaginaire chrétien progressivement laïcisé, mêlée à la hantise du déclassement, ouvre la route de la violence. Le plus souvent par le biais d'une lente accoutumance à une mise à l'écart qui conforte le groupe et fait de chacun ce que Péguy nommait une « âme habituée ». Revue d'histoire de la Shoah, 198. L'antisémitisme français sous l'Occupation [texte imprimé] / Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication . - Paris : Mémorial de la Shoah, 2013 . - 1 vol. (449 p.) : couv. ill ; 24 cm.
ISBN : 978-2-916966-07-6
Langues : Français (fre)
Catégories : 4 Sciences sociales et humaines:4.30 Problèmes ethniques:Relations interethniques:Discrimination ethnique:Antisémitisme
Y I. Collections périodiques littéraires, revuesRésumé : L'antisémitisme français sous l'Occupation À partir de juillet 1940 se déchaîne un antisémitisme français en grande part endogène. Loin d'être une éruption subite, il a été préparé par des décennies de formatage des esprits, en particulier dans les années de l'immédiat avant-guerre quand se banalise un discours de haine alors qu'une nouvelle guerre européenne menace à l'horizon. De Bucard à Doriot en politique. Jusqu'à Louis-Ferdinand Céline en littérature, sans doute le meilleur représentant sur trois générations d'un itinéraire français travaillé par une modernité urbaine, brutale, anxiogène, la hantise du déclin et le massacre de la Grande Guerre. Ce volume entend montrer les réseaux et les hommes qui vont pousser l'ansémitisme français à se faire le fourrier des exterminateurs allemands. De Darquier à l'officier Paul Sézille, premier responsable de l'IEQJ, de Paul Riche à Rebatet. Il montre la capillarité culturelle de l'antisémitisme, ce code social, cette lutte de classes dévoyée, comme il interroge les thèmes majeurs de sa propagande. Marginale ou lame de fond : l'antisémitisme français sous l'Occupation montre la force des passions collectives quand la peur, nourd'un imaginaire chrétien progressivement laïcisé, mêlée à la hantise du déclassement, ouvre la route de la violence. Le plus souvent par le biais d'une lente accoutumance à une mise à l'écart qui conforte le groupe et fait de chacun ce que Péguy nommait une « âme habituée ». Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113360 943 BEN Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible Revue d'histoire de la Shoah, 199. De l'Aktion T4 à l'Aktion 14f13
Titre de série : Revue d'histoire de la Shoah, 199 Titre : De l'Aktion T4 à l'Aktion 14f13 : des vies sans valeur Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication ; Jean-Marie Winkler (1943-..), Directeur de publication Editeur : Paris : Mémorial de la Shoah Année de publication : DL 2013 Importance : 1 vol. (473 p.) Présentation : ill., couv. ill Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916966-08-3 Prix : 25 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Handicapés
National-socialisme et médecineRésumé : Officiellement, le « programme T4 » (Aktion T4) a été arrêté par l'Allemagne nazie en août 1941 à la suite des protestations de l'évêque de MÉunster, Mgr von Galen. C'est là, pour partie, une légende. Si l'Aktion T4 semble en effet avoir été stoppée, c'est au premier chef parce que le quota fixé en octobre 1939 (20 % des aliénés) avait été atteint. En réalité, ce programme s'est poursuivi discrètement dans un pays où la santé publique, qui relevait du ministère de l'Intérieur, était une affaire de police. De plus, dès le mois d'avril 1941, la T4 a été doublée par un autre programme de mise à mort, l'Aktion 14f13, c'est-à-dire l'assassinat de détenus malades extraits des camps de concentration. Ainsi, les médecins responsables de la T4 ont-il continué à opérer à l'intérieur des LÉager et à y sélectionner, souvent au vu d'une simple fiche, des hommes et des femmes qu'ils envoyaient sur-le-champ à la mort (généralement par le gaz) pour « inaptitude physique ». Le programme d'élimination des « vies indignes d'être vécues » (la « mort par compassion » dans la langue nazie) s'est donc poursuivi jusqu'en 1945 sous des noms et des lieux différents. Ces programmes jumeaux étaient portés par la même conviction d'un droit inégal à la vie. Mais aussi, en second lieu, par la certitude qu'au nom de la nature, la société se doit d'encourager les forts et de laisser mourir, voire de faire périr les faibles. Intellectuellement, ces programmes sont étroitement liés au génocide des Juifs, mais aussi au massacre par la faim d'une large partie des prisonniers de guerre soviétiques. Ces politiques d'assassinat sont froidement démographiques. Enracinées dans une vision biologique du monde, elles disent l'essence radicalement antihumaniste du nazisme Revue d'histoire de la Shoah, 199. De l'Aktion T4 à l'Aktion 14f13 : des vies sans valeur [texte imprimé] / Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication ; Jean-Marie Winkler (1943-..), Directeur de publication . - Paris : Mémorial de la Shoah, DL 2013 . - 1 vol. (473 p.) : ill., couv. ill ; 24 cm.
ISBN : 978-2-916966-08-3 : 25 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Handicapés
National-socialisme et médecineRésumé : Officiellement, le « programme T4 » (Aktion T4) a été arrêté par l'Allemagne nazie en août 1941 à la suite des protestations de l'évêque de MÉunster, Mgr von Galen. C'est là, pour partie, une légende. Si l'Aktion T4 semble en effet avoir été stoppée, c'est au premier chef parce que le quota fixé en octobre 1939 (20 % des aliénés) avait été atteint. En réalité, ce programme s'est poursuivi discrètement dans un pays où la santé publique, qui relevait du ministère de l'Intérieur, était une affaire de police. De plus, dès le mois d'avril 1941, la T4 a été doublée par un autre programme de mise à mort, l'Aktion 14f13, c'est-à-dire l'assassinat de détenus malades extraits des camps de concentration. Ainsi, les médecins responsables de la T4 ont-il continué à opérer à l'intérieur des LÉager et à y sélectionner, souvent au vu d'une simple fiche, des hommes et des femmes qu'ils envoyaient sur-le-champ à la mort (généralement par le gaz) pour « inaptitude physique ». Le programme d'élimination des « vies indignes d'être vécues » (la « mort par compassion » dans la langue nazie) s'est donc poursuivi jusqu'en 1945 sous des noms et des lieux différents. Ces programmes jumeaux étaient portés par la même conviction d'un droit inégal à la vie. Mais aussi, en second lieu, par la certitude qu'au nom de la nature, la société se doit d'encourager les forts et de laisser mourir, voire de faire périr les faibles. Intellectuellement, ces programmes sont étroitement liés au génocide des Juifs, mais aussi au massacre par la faim d'une large partie des prisonniers de guerre soviétiques. Ces politiques d'assassinat sont froidement démographiques. Enracinées dans une vision biologique du monde, elles disent l'essence radicalement antihumaniste du nazisme Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113403 943 BEN Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible Revue d'histoire de la Shoah, 200. "Et la terre ne trembla pas"
Titre de série : Revue d'histoire de la Shoah, 200 Titre : "Et la terre ne trembla pas" : la Shoah dans les Livres du souvenir Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Bensoussan (1952-..), Éditeur scientifique ; Katy Hazan (1948-..), Éditeur scientifique ; Audrey Kichelewski (1978-..), Éditeur scientifique Editeur : Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine Année de publication : DL 2014 Importance : 1 vol. (693 p.) Présentation : ill Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916966-09-0 Langues : Français (fre) Catégories : Livres du souvenir (Shoah) Résumé : Les Livres du souvenir ne sont pas le fruit de la seule catastrophe même si, à l'évidence, ils sont portés par elle. Inscrit dans une longue tradition juive, le nom de Livre du souvenir (yizker buch en yiddish) fut forgé après la Seconde Guerre mondiale, accolant le mot hébreu Yzkor, le souvenir (mais aussi l'intitulé de la prière à la mémoire des morts), et le mot allemand Buch, livre. Dans le monde ashkénaze, ces Livres de la mémoire (memorbuecher) commémoraient les victimes des pogroms, présentées comme ayant péri pour la sanctification du nom (Kiddouch Hashem). Le processus de modernisation qui va faire de la judéité une religion seule va voir le Livre de la mémoire devenir le Livre du souvenir, plus axé sur un souci historien. Il ne s'agit plus seulement d'inscrire sous forme de liste les noms des victimes du pogrom, de décrire le déroulement de ce massacre, mais aussi de raconter le passé de la communauté et ce que sont devenus, plus tard, ses habitants. Les Livres du souvenir nés du génocide s'inscrivent dans cette lignée. Ils reprennent les noms des victimes dont l'immense majorité n'a pas eu de sépulture. À l'origine du Livre, des commissions d'histoire mises en place en 1944-1946 dans les camps de personnes déplacées (en Allemagne et en Autriche), mais aussi en Pologne et dans les territoires soviétiques libérés. C'est à partir de ce travail d'enquête où la parole fut donnée à tous que l'on a commencé à prendre conscience de l'ampleur du massacre. C'est aussi à des initiatives individuelles et à des associations, en diaspora (aux États-Unis surtout) et en Israël que l'on doit ces livres, rédigés en yiddish ou en hébreu. Tous sont construits sur un même schéma ternaire (l'avant/l'extermination/l'après) et chaque témoin fait revivre les aspects et personnages de la vie d'avant-guerre. Pour la seule Pologne, on compterait 540 Livres du souvenir, sans oublier ceux des communautés juives de Tchécoslovaquie, des Pays baltes, de Yougoslavie, de Roumanie, de Hongrie, d'Union soviétique et d'Allemagne. Au-delà du besoin de se souvenir, le but du Yizkerbuch est de casser la culpabilité du survivant. Et de laisser une trace écrite aux enfants et aux petits-enfants. En ce sens, ce sont davantage des tombeaux que des livres. Ils manifestent un acte de piété mémorielle et de piété filiale vis-à-vis des disparus que l'énoncé du nom fait entrer dans l'éternité parce que c'est par leur nom seul qu'ils existent. De là, ce Mémorial de papier puisque la mémoire ne peut plus s'inscrire dans un lieu. Un acte de combat aussi contre la volonté d'anéantissement de l'existence juive. Sauver, non pas seulement du néant de la mémoire, mais du néant tout court puisqu'il n'y eut aucun rite funéraire d'inhumation. Ces Livres du souvenir disent en creux l'immensité de la perte. Revue d'histoire de la Shoah, 200. "Et la terre ne trembla pas" : la Shoah dans les Livres du souvenir [texte imprimé] / Georges Bensoussan (1952-..), Éditeur scientifique ; Katy Hazan (1948-..), Éditeur scientifique ; Audrey Kichelewski (1978-..), Éditeur scientifique . - Paris : Centre de Documentation Juive Contemporaine, DL 2014 . - 1 vol. (693 p.) : ill ; 24 cm.
ISBN : 978-2-916966-09-0
Langues : Français (fre)
Catégories : Livres du souvenir (Shoah) Résumé : Les Livres du souvenir ne sont pas le fruit de la seule catastrophe même si, à l'évidence, ils sont portés par elle. Inscrit dans une longue tradition juive, le nom de Livre du souvenir (yizker buch en yiddish) fut forgé après la Seconde Guerre mondiale, accolant le mot hébreu Yzkor, le souvenir (mais aussi l'intitulé de la prière à la mémoire des morts), et le mot allemand Buch, livre. Dans le monde ashkénaze, ces Livres de la mémoire (memorbuecher) commémoraient les victimes des pogroms, présentées comme ayant péri pour la sanctification du nom (Kiddouch Hashem). Le processus de modernisation qui va faire de la judéité une religion seule va voir le Livre de la mémoire devenir le Livre du souvenir, plus axé sur un souci historien. Il ne s'agit plus seulement d'inscrire sous forme de liste les noms des victimes du pogrom, de décrire le déroulement de ce massacre, mais aussi de raconter le passé de la communauté et ce que sont devenus, plus tard, ses habitants. Les Livres du souvenir nés du génocide s'inscrivent dans cette lignée. Ils reprennent les noms des victimes dont l'immense majorité n'a pas eu de sépulture. À l'origine du Livre, des commissions d'histoire mises en place en 1944-1946 dans les camps de personnes déplacées (en Allemagne et en Autriche), mais aussi en Pologne et dans les territoires soviétiques libérés. C'est à partir de ce travail d'enquête où la parole fut donnée à tous que l'on a commencé à prendre conscience de l'ampleur du massacre. C'est aussi à des initiatives individuelles et à des associations, en diaspora (aux États-Unis surtout) et en Israël que l'on doit ces livres, rédigés en yiddish ou en hébreu. Tous sont construits sur un même schéma ternaire (l'avant/l'extermination/l'après) et chaque témoin fait revivre les aspects et personnages de la vie d'avant-guerre. Pour la seule Pologne, on compterait 540 Livres du souvenir, sans oublier ceux des communautés juives de Tchécoslovaquie, des Pays baltes, de Yougoslavie, de Roumanie, de Hongrie, d'Union soviétique et d'Allemagne. Au-delà du besoin de se souvenir, le but du Yizkerbuch est de casser la culpabilité du survivant. Et de laisser une trace écrite aux enfants et aux petits-enfants. En ce sens, ce sont davantage des tombeaux que des livres. Ils manifestent un acte de piété mémorielle et de piété filiale vis-à-vis des disparus que l'énoncé du nom fait entrer dans l'éternité parce que c'est par leur nom seul qu'ils existent. De là, ce Mémorial de papier puisque la mémoire ne peut plus s'inscrire dans un lieu. Un acte de combat aussi contre la volonté d'anéantissement de l'existence juive. Sauver, non pas seulement du néant de la mémoire, mais du néant tout court puisqu'il n'y eut aucun rite funéraire d'inhumation. Ces Livres du souvenir disent en creux l'immensité de la perte. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113404 943 BEN Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible Revue d'histoire de la Shoah, 201. La littérature allemande et la Shoah / Georges Bensoussan
Titre de série : Revue d'histoire de la Shoah, 201 Titre : La littérature allemande et la Shoah : 1945-2014 Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication ; Guillaume Dreyfus (19..-..), Directeur de publication Editeur : Paris : Mémorial de la Shoah Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (629 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916966-10-6 Langues : Français (fre) Catégories : Mémoire collective
ShoahIndex. décimale : 943.0 Résumé : La Shoah a été perpétrée sur le sol germanique ou germanisé de force, et les assassins parlaient le plus souvent l'allemand. Jusqu'au procès Eichmann à Jérusalem, en Israël (1961) et aux procès d'Auschwitz à Francfort (1963) et Leipzig (1965), le silence a dominé en Allemagne et surtout en Autriche en dépit d'ouvrages d'historiens (Eugen Kogon) et de philosophes (Karl Jaspers), et de quelques rares tentatives littéraires alors peu perçues. L'Allemagne est divisée, et même si chaque Etat à sa propre politique vis-à-vis du passé, les deux évitent soigneusement de s'interroger sur le génocide des Juifs. Primo Levi n'est traduit qu'en 1959, douze ans après la parution de Si c'est un homme (Se questo è un uomo '). Les auteurs allemands qui mettent la Shoah au coeur de leur oeuvre vivent à l'étranger, Paul Celan en France, Nelly sachs en Suède et plus tard en Suisse, Ingeborg Bachmann à Rome. Pour la nouvelle génération dont fait partie W.G. Sebald (né en 1944), la Shoah demeure en RFA, jusque dans les années 1960, "un immense domaine tabou". L'Autriche, elle, façonne son image "dans la perspective des criminels qui se font passer pour des victimes". C'est très lentement que la shoah prend place dans des oeuvres littéraires, essentiellement théâtrales (Peter Weiss ou Rolf Hochhut). Puis, avec les écrivains qui publient à partir des années 1990, s'impose la question de la fiction constamment menacée par la tentation du Kitsch und Tod tôt dénoncée par Saul Friedländer. Sans être exhaustif, ce numéro de la Revue d'Histoire de la Shoah cherche à couvrir plusieurs générations d'auteur(e)s d'expression allemande à travers tous les genres (poésie, théâtre, roman, journal intime, littérature de jeunesse, voire formes littéraires expérimentales) et à partir de figures connues et moins connues, de Bachmann à Celan, de Grass à Sebald. Revue d'histoire de la Shoah, 201. La littérature allemande et la Shoah : 1945-2014 [texte imprimé] / Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication ; Guillaume Dreyfus (19..-..), Directeur de publication . - Paris : Mémorial de la Shoah, 2014 . - 1 vol. (629 p.) ; 24 cm.
ISBN : 978-2-916966-10-6
Langues : Français (fre)
Catégories : Mémoire collective
ShoahIndex. décimale : 943.0 Résumé : La Shoah a été perpétrée sur le sol germanique ou germanisé de force, et les assassins parlaient le plus souvent l'allemand. Jusqu'au procès Eichmann à Jérusalem, en Israël (1961) et aux procès d'Auschwitz à Francfort (1963) et Leipzig (1965), le silence a dominé en Allemagne et surtout en Autriche en dépit d'ouvrages d'historiens (Eugen Kogon) et de philosophes (Karl Jaspers), et de quelques rares tentatives littéraires alors peu perçues. L'Allemagne est divisée, et même si chaque Etat à sa propre politique vis-à-vis du passé, les deux évitent soigneusement de s'interroger sur le génocide des Juifs. Primo Levi n'est traduit qu'en 1959, douze ans après la parution de Si c'est un homme (Se questo è un uomo '). Les auteurs allemands qui mettent la Shoah au coeur de leur oeuvre vivent à l'étranger, Paul Celan en France, Nelly sachs en Suède et plus tard en Suisse, Ingeborg Bachmann à Rome. Pour la nouvelle génération dont fait partie W.G. Sebald (né en 1944), la Shoah demeure en RFA, jusque dans les années 1960, "un immense domaine tabou". L'Autriche, elle, façonne son image "dans la perspective des criminels qui se font passer pour des victimes". C'est très lentement que la shoah prend place dans des oeuvres littéraires, essentiellement théâtrales (Peter Weiss ou Rolf Hochhut). Puis, avec les écrivains qui publient à partir des années 1990, s'impose la question de la fiction constamment menacée par la tentation du Kitsch und Tod tôt dénoncée par Saul Friedländer. Sans être exhaustif, ce numéro de la Revue d'Histoire de la Shoah cherche à couvrir plusieurs générations d'auteur(e)s d'expression allemande à travers tous les genres (poésie, théâtre, roman, journal intime, littérature de jeunesse, voire formes littéraires expérimentales) et à partir de figures connues et moins connues, de Bachmann à Celan, de Grass à Sebald. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113358 943.0 BEN Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible Revue d'histoire de la Shoah, 202. Se souvenir des Arméniens, 1915-2015
Titre de série : Revue d'histoire de la Shoah, 202 Titre : Se souvenir des Arméniens, 1915-2015 : centenaire d'un génocide Type de document : texte imprimé Auteurs : Raymond Haroutiun Kévorkian (1953-..), Directeur de publication ; Yves Ternon (1932-..), Directeur de publication ; Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication Editeur : Paris : Mémorial de la Shoah Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (613 p.) Présentation : couv. ill Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916966-11-3 Prix : 25 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Génocide arménien (1915-1923)
Guerre mondiale (1914-1918)
Question arménienneRevue d'histoire de la Shoah, 202. Se souvenir des Arméniens, 1915-2015 : centenaire d'un génocide [texte imprimé] / Raymond Haroutiun Kévorkian (1953-..), Directeur de publication ; Yves Ternon (1932-..), Directeur de publication ; Georges Bensoussan (1952-..), Directeur de publication . - Paris : Mémorial de la Shoah, DL 2015 . - 1 vol. (613 p.) : couv. ill ; 24 cm.
ISBN : 978-2-916966-11-3 : 25 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Génocide arménien (1915-1923)
Guerre mondiale (1914-1918)
Question arménienneRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113359 943 BEN Livre HISTOIRE Seconde guerre mondiale Disponible