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Les anti-Lumières: une tradition du XVIIIe siècle à la guerre froide / Zeev Sternhell
Titre : Les anti-Lumières: une tradition du XVIIIe siècle à la guerre froide Titre original : Les anti-Lumières Type de document : texte imprimé Auteurs : Zeev Sternhell, Auteur Mention d'édition : Éd. revue et augmentée Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2010 Collection : Folio num. 176 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-031818-6 Langues : Français (fre) Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé :
Contre les Lumières et leurs valeurs universelles qui régissent encore les sociétés démocratiques, s’est dressée, du XVIIIᵉ siècle à aujourd’hui, une autre tradition. Cette modernité se veut alternative et mène la guerre grâce à une argumentation rendue cohérente par le fait que tous ses partisans se lisent les uns les autres avec une grande attention et constituent son corpus. Taine écrit sur Burke et Carlyle, Meinecke sur Burke et Herder, lequel, pour Renan, est le «penseur-roi», Maistre suit Burke et il est lui-même suivi par Maurras, Sorel attaque les Lumières avec une hargne égale à celle de Maurras. Développant la pensée de Herder, Spengler forge le concept de l'imperméabilité des cultures ; poursuivant les analyses de Herder, Isaiah Berlin écrit sur Vico avec un ravissement semblable à celui de Croce. Subissant l'influence de Meinecke, il ajoute dans la seconde moitié du XXᵉ siècle un maillon à la culture politique des anti-Lumières. Preuve est donc faite que les maux contre lesquels ont combattu les Lumières sont de toutes les époques : pour éviter à l'homme du XXIᵉ siècle de sombrer dans un nouvel âge glacé du conformisme, la vision prospective d'un individu maître de son présent, sinon de son avenir, demeure irremplaçable.
Contre les Lumières et leurs valeurs universelles, s’est dressée, du XVIIIᵉ siècle à aujourd’hui, une autre tradition. Cette modernité alternative mène la guerre grâce à une argumentation rendue cohérente par le fait que tous ses partisans se lisent les uns les autres avec une grande attention et constituent son corpus...Les anti-Lumières: une tradition du XVIIIe siècle à la guerre froide = Les anti-Lumières [texte imprimé] / Zeev Sternhell, Auteur . - Éd. revue et augmentée . - Paris : Gallimard, 2010. - (Folio; 176) .
ISBN : 978-2-07-031818-6
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé :
Contre les Lumières et leurs valeurs universelles qui régissent encore les sociétés démocratiques, s’est dressée, du XVIIIᵉ siècle à aujourd’hui, une autre tradition. Cette modernité se veut alternative et mène la guerre grâce à une argumentation rendue cohérente par le fait que tous ses partisans se lisent les uns les autres avec une grande attention et constituent son corpus. Taine écrit sur Burke et Carlyle, Meinecke sur Burke et Herder, lequel, pour Renan, est le «penseur-roi», Maistre suit Burke et il est lui-même suivi par Maurras, Sorel attaque les Lumières avec une hargne égale à celle de Maurras. Développant la pensée de Herder, Spengler forge le concept de l'imperméabilité des cultures ; poursuivant les analyses de Herder, Isaiah Berlin écrit sur Vico avec un ravissement semblable à celui de Croce. Subissant l'influence de Meinecke, il ajoute dans la seconde moitié du XXᵉ siècle un maillon à la culture politique des anti-Lumières. Preuve est donc faite que les maux contre lesquels ont combattu les Lumières sont de toutes les époques : pour éviter à l'homme du XXIᵉ siècle de sombrer dans un nouvel âge glacé du conformisme, la vision prospective d'un individu maître de son présent, sinon de son avenir, demeure irremplaçable.
Contre les Lumières et leurs valeurs universelles, s’est dressée, du XVIIIᵉ siècle à aujourd’hui, une autre tradition. Cette modernité alternative mène la guerre grâce à une argumentation rendue cohérente par le fait que tous ses partisans se lisent les uns les autres avec une grande attention et constituent son corpus...Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113228 320.5 STE Livre SCIENCES HUMAINES Philosophie Réservé Aux Origines d'Israël: Entre nationalisme et socialisme / Zeev Sternhell
Titre : Aux Origines d'Israël: Entre nationalisme et socialisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Zeev Sternhell, Auteur Editeur : Paris : Fayard Année de publication : 1996 Importance : 586 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-59538-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : socialistes juifs socialisme et nationalisme nationalisme juif Palestine Israël sionisme Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël (1948), le mouvement travailliste (mené notamment par Ben Gourion) a-t-il conjugué idéologie et action pour élaborer les principes fondamentaux de ce qui allait devenir la société israélienne? Comment accorder les exigences d'un mouvement national, fondamentalement particulariste, avec les valeurs universalistes du socialisme? La synthèse était-elle possible?
Il apparaît dès le début des années 20 que, devant l'aspiration à l'idée nationale, les principes socialistes doivent céder le pas. L'aspiration à l'égalité n'a subsisté que comme mythe mobilisateur, voire comme simple alibi. C'est la raison pour laquelle, par exemple, l'expérience du kibboutz n'a jamais débordé le secteur agricole. Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977 puis de nouveau, en partie, depuis 1992, a oeuvré pour s'assurer l'appui de la bourgeoisie, et donc défendu la propriété privée, pour la mettre au service de la renaissance nationale et de la construction du pays. C'est pourquoi les écarts sociaux ont toujours été très importants dès l'époque pré-étatique, et aujourd'hui ils sont encore plus larges. La " révolution sioniste ", commencée voici un siècle, a été avant tout une révolution nationale _ culturelle et politique _ et non un effort vers une société autre. L'alignement d'Israël sur la bourgeoisie et le capitalisme d'Etat fait partie intégrante de l'héritage des pères fondateurs.
La priorité donnée à la nation a permis à Israël, à quatre reprises au moins, de triompher de ses voisins qui niaient jusqu'à son droit à l'existence, mais le prix social en a été très élevé. La paix qui se profile va-t-elle avoir une incidence sur l'organisation interne de la société israélienne, ou bien les pesanteurs du passé seront-elles les plus fortes? Le travail d'historien auquel s'est livré Zeev Sternhell et que personne n'avait mené avant lui constitue une précieuse contribution aux débats en cours.Aux Origines d'Israël: Entre nationalisme et socialisme [texte imprimé] / Zeev Sternhell, Auteur . - Paris : Fayard, 1996 . - 586 p. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-213-59538-2
Langues : Français (fre)
Mots-clés : socialistes juifs socialisme et nationalisme nationalisme juif Palestine Israël sionisme Index. décimale : 320.5 Idéologies politiques Résumé : Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël (1948), le mouvement travailliste (mené notamment par Ben Gourion) a-t-il conjugué idéologie et action pour élaborer les principes fondamentaux de ce qui allait devenir la société israélienne? Comment accorder les exigences d'un mouvement national, fondamentalement particulariste, avec les valeurs universalistes du socialisme? La synthèse était-elle possible?
Il apparaît dès le début des années 20 que, devant l'aspiration à l'idée nationale, les principes socialistes doivent céder le pas. L'aspiration à l'égalité n'a subsisté que comme mythe mobilisateur, voire comme simple alibi. C'est la raison pour laquelle, par exemple, l'expérience du kibboutz n'a jamais débordé le secteur agricole. Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977 puis de nouveau, en partie, depuis 1992, a oeuvré pour s'assurer l'appui de la bourgeoisie, et donc défendu la propriété privée, pour la mettre au service de la renaissance nationale et de la construction du pays. C'est pourquoi les écarts sociaux ont toujours été très importants dès l'époque pré-étatique, et aujourd'hui ils sont encore plus larges. La " révolution sioniste ", commencée voici un siècle, a été avant tout une révolution nationale _ culturelle et politique _ et non un effort vers une société autre. L'alignement d'Israël sur la bourgeoisie et le capitalisme d'Etat fait partie intégrante de l'héritage des pères fondateurs.
La priorité donnée à la nation a permis à Israël, à quatre reprises au moins, de triompher de ses voisins qui niaient jusqu'à son droit à l'existence, mais le prix social en a été très élevé. La paix qui se profile va-t-elle avoir une incidence sur l'organisation interne de la société israélienne, ou bien les pesanteurs du passé seront-elles les plus fortes? Le travail d'historien auquel s'est livré Zeev Sternhell et que personne n'avait mené avant lui constitue une précieuse contribution aux débats en cours.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2023113172 320.5 STE Livre HISTOIRE Proche et Moyen orient Disponible